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FIAMP.2008

Gatineau-Ottawa, Canada, October 16 – 17, 2008

Download the program and speakers:

Angelina Russo
Associate Professor, Ph.D.
Swinburne University of Technology
Melbourne, Australia

Transformations in cultural and scientific communication : creating new museum audiences with social media
We are witnessing a shift in the ways in which cultural organisations view their relationships with their online audiences. Participatory media technologies are enabling new types of three-way communication to occur at project and institutional level. Yet how does this transform cultural and scientific communication? This paper addresses some of the transformations in cultural and scientific communication and their impact on museum practices. It suggests that the creation of future interactive experiences will benefit from addressing the paradigms of user-generated content and co-creation. The paper introduces some exceptional multi-platform communication initiatives and discusses the impact of these on learning and communication.

Associate Professor Angelina Russo leads the research project Engaging with Social Media in Museums at Swinburne University, which brings together 3 Australian museums and the Smithsonian Institution to explore the impact of social media on museum learning and communication. She also leads the research project New Literacy, New Audiences which examines the development of user-generated content in collaboration with six major Australian cultural institutions.

Jean-Baptiste Minchelli
Director of Technology
Idéeclic
Gatineau, Québec

Conference – Dissemination: Mobile Technologies in 2008

« Au croisement de la découverte et de l’innovation : les appareils mobiles et GPS »
Depuis 10 ans, la cybermuséologie s’est ancrée au domaine de l’Internet et du Multimédia. Les innovations dans le domaine se sont depuis lors axées vers l’immersion des utilisateurs ; jusqu’à l’avènement du Web 2.0. L’Internet mobile existe quant à lui depuis presque 10 ans mais n’arrive qu’aujourd’hui à maturité. Les sites archéologiques, les sites historiques et urbains, les parcs naturels et culturels ont maintenant la possibilité d’offrir à leurs visiteurs des outils d’animation et d’interprétation géo référencés faciles à utiliser. Ce « partage d’expérience » livrera les grandes tendances de l’univers de la mobilité appliquées aux pratiques de la cybermuséologie. Il y sera présenté un cas réel d’utilisation : un circuit GPS (Global Positioning System) réalisé pour la Biosphère d’Environnement Canada, le musée de l’environnement situé à Montréal, au Québec. Il s’agit d’une application interactive de géolocalisation permettant l’affichage dynamique de contenus sur un ordinateur-GPS portatif. De cette réalisation, seront partagées les leçons apprises ainsi que les facteurs clefs de succès pour la mise en place de tels outils.

Jean-Baptiste joined the Idéeclic team as Director of Technology in August 2007. Jean-Baptiste brings more than 8 years of experience and expertise to Idéeclic from analyst/services firms, IT operations in large organizations and a software vendor. His experience includes planning and executing web strategies for fortune 500 companies including business, functional and technical consulting, program and project management and training. Jean-Baptiste holds a Master’s of Science in Computer Engineering from École Pour l’Informatique et les Techniques Avancées de Paris (France) and is currently finishing a Master’s of Business Administration at the University of Ottawa (Canada). His duties at Idéeclic include research and development management and innovation, and along with the company’s CEO, Alain Massé, Jean-Baptiste is also responsible for project management, human resources, subcontracting, proposals, quality control, procedures, communications, client satisfaction, planning and team coordination. Jean-Baptiste is involved in all projects at Idéeclic requiring technical innovation, such as the recent GPS guided tour of the Montreal Biosphere.

Tamara Tarasoff
National Product Specialist
New Media and Exhibition
Parks Canada

Conference – Dissemination: Mobile Technologies in 2008

Explora, Le projet pilote sur la technologie mobile géo référencée de Parcs Canada
How do GPS-triggered, handheld location-based devices affect visitor learning and experience in outdoor settings? What resources and expertise are needed to develop location-based technology projects, and how can these projects be developed in a way that is sustainable for a large, decentralized organization with a long history of interpretation? In 2008, Parks Canada undertook the Explora pilot project to answer these questions. Over an 8-month period, staff at a national park, a national historic site and the new media unit worked with an outside technology provider to create Explora. More than 1000 visitors used Explora on hiking trails during the 2-month pilot period. This session will present this project from inception through to delivery, evaluation and next steps.

Tamara Tarasoff is the National Products Specialist for New Media and Exhibits at Parks Canada. This rather long title means that she pilots and evaluates new technologies that have the potential to enhance visitor experience and learning at national parks and national historic sites. She holds a Masters in Museum Studies, and has over 20 years of experience in delivering, developing, evaluating and managing a wide array of interpretive and educational programs at our national museums and heritage institutions.

Ashish Bhagrath
Web Manager
National Gallery of Canada
Ottawa, Ontario

Conférence – Education: Engaging Interest

Engaging the User: From Kindergarden to Ph.D.
In contrast to the endless streams of sound-bite information broadcast in cyberspace, CyberMuse offers quality art education experiences designed to enhance users’ understanding and enjoyment of art. Through engaging interactive content, digital images, text and audiovisual materials, CyberMuse provides worldwide access to the collections, knowledge, and expertise of the National Gallery of Canada. This session will present CyberMuse as a powerful educational resource. Special emphasis will be placed on the learning outcomes identified for target audiences, and on the development and evaluation processes.

Ashish Bhagrath is the Manager for the National Gallery of Canada’s five websites and assumes overall responsibility for the web and web-related projects. Ashish leads the web development team at the Gallery and manages web content providers, editors, and those responsible for web architecture, hardware, software, design and standards.

Michel Groulx
Gestionnaire, Recherche et contenu
Centre des sciences de Montréal
Montréal, Québec

Conference – Education: Engaging Interest

Le multimédia immersif pour vulgariser la science
En novembre 2007, le Centre des sciences de Montréal a ouvert une nouvelle génération d’expositions interactives basées en bonne partie sur les technologies numériques et multimédia. Nous proposons une réflexion sur la manière dont ces technologies ont été utilisées afin de créer des expériences signifiantes, originales et distinctives dans deux de ces expositions. Imagine ! est une expérience immersive visant à faire rêver le visiteur aux possibilités futures de la science et de la technologie. idTV invite les visiteurs à réaliser un reportage scientifique dans un environnement de salle de nouvelles. Bien que très distinctes, ces deux expériences visent le même objectif : sensibiliser la clientèle du Centre des sciences, soit les jeunes de 9-14 ans, à une démarche citoyenne.

Détenteur d’une maîtrise en biologie de l’Université McGill, Michel Groulx a œuvré pendant 12 ans comme journaliste scientifique pour la presse écrite et la télévision. Il a écrit de nombreux articles de vulgarisation et des séries télévisées sur la science. Depuis 1998, il travaille au sein de la direction des expositions du Centre des sciences de Montréal, où il est chef de la recherche et des contenus. Il a fait partie de l’équipe de mise en œuvre du Centre des sciences de Montréal en 1998. Plus récemment, il a travaillé à la création d’une nouvelle génération d’expositions permanentes au Centre des sciences.

Steve Quirion
Conseiller pédagogique
Commission scolaire de la Pointe-de-l’Île de Montréal, Montréal, Québec

Conference – Education: Engaging Interest

Ligne du temps virtuelle
Le temps est le « matériau fondamental » de l’historien. Celui-ci parcourt le temps sans relâche dans un aller-retour continuel entre le passé et le présent. Ce temps qu’il arpente sans cesse peut être daté, découpé, structuré et différencié. Il peut à un moment sembler amorcer une course folle et à un autre « ralentir  ». Ce temps de l’histoire est construit et interprété par l’historien. Quels sont les outils à la disposition de l’historien qui lui permettent de représenter et construire le temps? La ligne du temps est-elle un de ces outils? Jumelée à une méthodologie, des techniques et des outils conceptuels, pourrait-elle contribuer à la représentation du temps historique? L’atelier vise à présenter l’application Web de la ligne du temps (www.lignedutemps.qc.ca) qui est un outil libre de droits (sous licence GNU GPL) et gratuit, conçu pour le monde de l’éducation, du niveau primaire au niveau universitaire.

Alain Depocas
Directeur du centre
de recherche et
de documentation (CR+D)
Fondation Daniel Langlois,
Montréal, Québec

Conference – Dissemination: Web 2.0 and Cybermuseology

Amateur 2.0 : outils et modèles de participation
Depuis quelques années, avec l’apparition de nouveaux modes de production, diffusion et de remixage des contenus issus du Web 2.0, une nouvelle communauté d’amateurs d’art émerge et génère une importante quantité de contenu en ligne, souvent de manière collaborative, par le biais de sites participatifs.

De nouveaux enjeux, débats et stratégies émergent de ces nouvelles pratiques. Un nouveau paysage documentaire apparait déjà à l’horizon, avec une écologie modifiée. Plus que jamais, des modèles de ressources structurées, normalisées, « savantes », ont à cohabiter avec d’autres, très ouvertes, non centralisées, mais très interconnectées, et souvent mal contextualisées.

Les diverses institutions oeuvrant dans le domaine artistique, et les musées en particulier, ne peuvent se permettre d’ignorer le phénomène et de ne pas profiter de l’apport important qu’il représente. De nouvelles interrogations émergent : quels seront les incitatifs pour les participants, pour les communautés d’intérêts, pour les « témoins » historiques que sont les artistes, les critiques, le public ? Comment développer des modèles de production et de diffusion permettant aux usagers de reconfigurer les données, les informations, le contenu ? Comment ces nouvelles pratiques favorisant la réappropriation, la recontextualisation, le remixage pourront-elles cohabiter de façon productive avec les ressources fermées traditionnelles ?

Responsable du Centre de recherche et de documentation (CR+D) de la fondation Daniel Langlois depuis septembre 1999, Alain Depocas a été nommé directeur du CR+D en mars 2003. À ce titre, il gère une collection documentaire portant sur l’histoire, les œuvres d’art et les pratiques associées aux arts médiatiques, électroniques et numériques. Il a également mis en place une base de données gérant la collection et l’information relative aux champs d’intérêt du CR+D. Après des études en histoire de l’art à l’Université de Montréal et l’obtention, en 1991, d’une maîtrise portant sur l’histoire des théories de la photographie, intitulée Les paradoxes de la photographie, il a travaillé de 1991 à 1999 comme recherchiste puis documentaliste au Musée d’art contemporain de Montréal (MACM). Responsable du site Web de la Médiathèque du MACM, il a pris part, entre autres, à l’élaboration d’un projet de veille thématique en art contemporain. De 2002 à 2004, il codirige le Réseau des médias variables [www.variablemedia.net] dans le cadre d’un partenariat entre le Guggenheim Museum de New York. Depuis 2005, il est le directeur de la recherche de DOCAM [www.docam.ca].

Beth Harris, Ph.D
Founding Partner
smARThistory.org
New York, NY

Beth Harris is professor of art history at the Fashion Institute of Technology, where she served for several years as the Director of Distance Learning. She is the editor of Famine and Fashion: Needlewomen in the Nineteenth Century, London: Ashgate, 2005 and has taught art history at the college level for nearly twenty years. She co-authored, “The Slide Library: A Posthumous Assessment in the Service of Our Digital Future,” Teaching Art History with Technology: Case Studies, Kelly Donohue, editor, Cambridge Scholars Press (2008). She has also published numerous book reviews and has many numerous papers on topics in Victorian Studies and teaching with technology. Beth Harris received her Ph.D. from the Graduate Center of the City University of New York.

Steven Zucker, Ph.D
Founding partner
smARThistory.org
New York (NY), USA

Conference – Dissemination: Web 2.0 and Cybermuseology

smARThistory: Art. History. Conversation.
In the era of the read-write web and wikipedia, knowledge is created by broad communities, rendering the museum audio guide, with its omnipotent authorial voice, a relic of the analog era. We propose smARThistory as a new model to support the education of museum visitors, students, and informal learners. In smARThistory, we have created multi-media conversations (in the form of audio and video) about key monuments and themes that can be accessed and organized from multiple perspectives. smARThistory has already been visited over 100,000 times, by visitors from over 100 countries.

Thanks to the generous support of the Samuel H. Kress Foundation, smARThistory has been redesigned, and we are now seeking to build a community of colleagues to contribute content and re-think the ways we use art history to help the museum visitor develop meaning about cultural heritage objects.

smARThistory attempts to create reliable content and a delivery model that is entertaining and even sometimes playful. Our podcasts and screencasts are spontaneous conversations where we are not afraid to disagree with each other or art history orthodoxy. Unlike readers, listeners expect conversation and give-and-take. The unpredictable nature of discussion is, after all, far more compelling than a monologue. A conversation is obviously far less premeditated — its spontaneity is full of risk and improvisation and this is all very clear to those listening. And it is because discussion has twists and turns and false starts and blind alleys that the listener remains engaged with both the content and the pas de deux enacted by the speakers.

Perhaps most importantly, the process of conversation can model learning because it is learning. Visitors can witness new ideas take shape rather than receive them fully formed. Ideas are introduced somewhat chaotically, as one concept collides with another and then another in dialectical progression. When listeners witness these shifts of meaning as each speaker seeks to understand the other — to learn from the other, they rehearse this process as it models exactly the experience we want them to have — a willingness to bravely encounter unfamiliar art and transform it in ways that make it meaningful to them. And importantly, these conversations mimic on a small scale the millions of overlapping conversations that have been enabled by Web 2.0.

Steven Zucker, a specialist in 19th and 20th-century art, received his Ph.D. from the City University of New York. He teaches at Fashion Institute of Technology, SUNY. Dr. Zucker is a recipient of the SUNY chancellor’s award for excellence in teaching. With Dr. Beth Harris, he created the FIT digital image library and organized two national conferences on the discipline-specific technologies reshaping the practice of teaching and co-authored “The Image Library as Learning Environment,” for CAA News. He has published on Abstract Expressionism including his essay “Confrontations with Radical Evil: The Ambiguity of Myth and the Inadequacy of Representation,” in Art History. He is co-editor of the blog and web-book project smARThistory. SmARThistory.org has been featured in FastCompany and on Public Radio International and WNYC’s program, “Studio 360.”

Rob Stephenson
Curator
The Tech Museum of Innovation
San Jose, CA

Conference – Dissemination: Web 2.0 and Cybermuseology

Une pierre trois coups avec Second Life

Rob is a neuroscientist, e-learning designer and architect of virtual open source and open content collaborations. He is Curator of the Tech Virtual Museum Workshop at The Tech Museum of Innovation in San Jose, CA, USA. A recovering academic, he has taught and conducted research at Purdue University, the Université Mohammed V in Rabat, Morocco and most recently Wayne State University in Detroit, MI. He founded the Harvey Project, an international collaboration to build free learning objects for physiology and OpenCourse.Org, a foundry for open courseware. Rob also served as Manager of the Education Community at java.net, Sun Microsystems’ foundry for open source educational software and courseware. Rob holds an A.B. in physics from Princeton, an M.S. in physics from MIT and a Ph.D. in neuroscience from MIT. He also has Java programming certification from Sun Microsystems.

Eric Langlois
Directeur et professeur,
Programme en cybermuséologie
ÉMI – École multidisciplinaire de l’image
Université du Québec en Outaouais
Gatineau,Québec
Commissaire aux relations interuniversitaires,
AVICOM

Le professeur Eric Langlois s’intéresse, depuis 10 ans déjà, aux questions relatives à la cybermuséologie. Sa pratique professionnelle initiale a été le design graphique, puis, en 1997, il a joint l’équipe de l’entreprise Idéeclic, pionnière mondiale de la cybermuséologie. Il y a occupé les fonctions de directeur de la conception pendant 4 ans. Ce praticien de la cybermuséologie a également enseigné le graphisme, comme chargée de cours, pour une période de 5 ans au sein de l’Université du Québec en Outaouais. En 2002, il a joint l’équipe de l’École multidisciplinaire de l’image (ÉMI), de cette même université, à titre de professeur régulier. Ses études de deuxième cycle en muséologie (Université de Montréal) lui ont permis de s’initier aux questions relatives à la recherche de son domaine de prédilection, la cybermuséologie. En 2003, il a travaillé au Service de l’édition et du multimédia, du Château de Versailles, sous la direction de madame Béatrix Saule, conservateur en chef. Depuis une dizaine d’années, son implication à l’internationale s’est surtout effectuée en France – Printemps du Québec à Paris, Université d’été d’Hourtin, AVICOM. En 2006, il a élaboré la première formation universitaire de premier cycle en cybermuséologie. C’est à l’ÉMI que cette formation a vu le jour dès l’automne 2007. Depuis, il a également élaboré, avec sa collègue Nada Guzin Lukic, la première formation universitaire de premier cycle en muséologie au Canada. Celle-ci débutera à l’automne 2009. Outre ses fonctions de professeur et de directeur de l’École multidisciplinaire de l’image, il agit également à titre de vice-président du conseil d’administration de la firme Idéeclic et siège également au sein du conseil consultatif du centre muséopédagogique du Musée de la civilisation de Québec. Bien qu’ayant toujours suivi les activités de l’AVICOM, c’est en décembre 2006 qu’il s’y implique. De fait, il a été membre du jury du Fiamp 2006, s’est occupé de l’organisation de la journée de conférences de l’AVICOM, qui a lieu à Vienne le 21 août 2007, lors de la 21e conférence générale de l’ICOM. Il fait maintenant partie du comité organisateur du Fiamp 2008.

Nada Guzin Lukic
Professeur,
Programme de cybermuséologie
ÉMI – École multidisciplinaire de l’image
Université du Québec en Outaouais
Gatineau, Québec

Conference – Cybermuseology as a Discipline

Cybermuséologie : une discipline universitaire en émergence
L’émergence de la cybermuséologie relève à la fois d’une pratique muséale contemporaine et de la construction d’un champ d’étude spécifique. Sa construction disciplinaire actuelle repose sur les fonctions muséales (collection, recherche et communication) et correspond d’une part aux divers secteurs du milieu muséal et de l’autre, à l’approche conceptuelle propre à la muséologie. Toutefois, les limites de ces migrations des concepts de la muséologie vers la cybermuséologie se font rapidement sentir. En effet, la cybermuséologie ne concerne pas seulement les musées dans leur relation avec l’Internet, mais également une nouvelle réalité muséale construite en cyberespace. Par ailleurs, la cybermuséologie remet en question les fondements des musées : leur relation avec la mémoire, les traces du passé, le patrimoine, l’expérience de la visite et la constitution du savoir. Cette communication esquisse les balises d’une discipline en émergence qui est en train de remettre en question à la fois les concepts de la muséologie et la compréhension du musée.

Nada Guzin Lukic est professeure de muséologie à l’Université du Québec en Outaouais. Titulaire d’un doctorat en ethnologie, ses recherches portent sur les théories et les pratiques de la muséologie, le rapport entre le musée et la société, les représentations muséales des identités culturelles. Elle interroge le potentiel des musées, du patrimoine et des institutions culturelles dans l’inclusion sociale et la médiation interculturelle. Dans le champ de la cybermuséologie ses recherches concernent l’espace créatif de la constitution des connaissances sur les arts et les patrimoines. Un autre axe de recherche examine la relation entre l’émotion, la culture et le musée. Elle a publié plusieurs articles dans des ouvrages collectifs et dans des revues scientifiques.

Yves Bergeron
Professeur, programme de muséologie
Université du Québec à Montréal
Montréal, Québec

Conference – Cybermuseology as a Discipline

En amont de la cybermuséologie : l’ouverture du réseau des musées à une vitrine sur Internet
La cybermuséologie s’est imposée au cours des dernières années comme une avenue originale permettant aux musées d’explorer de nouvelles formes de diffusions. De nombreux musées ont emprunté cette nouvelle voie avec succès. Mais qu’en est-il globalement de l’utilisation d’Internet dans l’ensemble du réseau des institutions muséales au Québec ? Quelle est la position des musées à l’égard de la diffusion sur Internet ? Analyse et reflexion sur l’état des lieux de la cybermuséologie au Québec.

Yves Bergeron est professeur de muséologie et de patrimoine à l’Université du Québec à Montréal où il assure la direction de la maîtrise en muséologie et du doctorat international UQAM-Avignon en muséologie, patrimoine et médiation culturelle. Détenteur d’un doctorat en ethnologie, Yves Bergeron s’est notamment consacré à la recherche dans le champ de la culture matérielle et de la muséologie. Ses travaux portent notamment sur le collectionnement, l’histoire de la muséologie et les pratiques culturelles. Il a œuvré à titre de conservateur à Parcs Canada et au Musée de l’Amérique française avant d’occuper le poste de directeur du Service de la recherche et de l’évaluation au Musée de la civilisation (1999-2005). Il a publié de nombreux articles sur le sens des objets et l’histoire de la muséologie. Depuis 2005, il codirige avec Laurier Turgeon, titulaire de la chaire du Canada en patrimoine ethnologique à l’Université Laval, le projet d’Encyclopédie du patrimoine culturel de l’Amérique française. Il prépare une étude synthèse sur l’état de l’univers du patrimoine et des institutions muséales au Québec pour L’Observatoire de la Culture et des Communications du Québec.

Ross Parry
Program Director, Digital Heritage
University of Leicester
United Kingdom

The museum reprogrammed: how computing became the metonym (rather than the antonym) of the modern museum
By drawing upon new media theory and attempting a historical perspective (two things not always, until recently, associated with studies of museum computing), this presentation will explore some of the enduring tensions between today’s museum and today’s digital technology. Tracing a narrative from the ‘automation moment’ in the 1960s, a fundamental historical incompatibly is suggested between the concept of a museum and the concept of the computer. However, what also emerges, in contrast, is a second narrative – regarding the practices and formations that are over-riding any ‘disconnect’. This is the new compatibility between museum and computer that is allowing us to find alternative ways (new places, new channels, new expectations) to frame and position the provision and experiences of our museums.

Dr. Ross Parry is Senior Lecturer in the Department of Museum Studies at the University of Leicester (UK), and programme director for its new Masters degree in Digital Heritage. Since 2004 he has co-convened the annual UK Museums on the Web (UKMW) conference and in 2005 he was made a HIRF Innovations Fellow for his work on developing in-gallery digital media. Since 2006 he has been chair of judges for the national Jodi Awards – recognising excellence within the heritage sector in the use of digital media for improving the experiences of disabled visitors. He is co-editor (Digital Heritage) for the Journal of Museum Management and Curatorship, as well as acting chair of the Museums Computer Group.

Rina Elster Pantalony
Head of New Media Initiatives
Smithsonian American Art Museum,
Washington, D.C.

Conference – Collection: Universal Databases and Copyright

Creativity and Permissions: Cultural Heritage Institutions and Intellectual Property Law
Digital invention and innovative means of communication have altered the way art can be created, communicated and consumed. Artists now use new media as a creative tool, either to reach out to their public or as a medium for their creativity. Cultural heritage institutions use new media as a means of both direct communication about art and as a means of providing the public with immediate access to and interaction with art. By contrast, the legal concepts of property, and in particular, intellectual property reward individual and not necessarily collective processes, thereby creating noticeable tensions. Such tensions transcend both creativity and communication and affect both organizations and individuals either claiming ownership and the related economic benefits or in wanting to create anew. In addition, cultural heritage institutions must transcend these tensions in order to carry out their own mandates of preservation and access. This talk will explore the points of tension created by intellectual property law for the cultural heritage institution in collecting, communicating, interpreting and preserving collections created and communicated using new media.

Rina Elster Pantalony obtained her undergraduate degree from Dalhousie University at Halifax, Canada and her Law Degree from Dalhousie Law School. She is admitted as a member of the Law Society of Upper Canada and is a copyright lawyer with the Department of Justice, Canada. In 2000, she was appointed intellectual property counsel to a joint Internet venture between The Tate and The Museum of Modern Art, and in 2002, Ms. Elster Pantalony re-joined the Canadian Justice Department to represent the Virtual Museum of Canada and the Library and Archives of Canada as their Legal Counsel, carrying out her responsibilities from New York. She is also adjunct faculty at the Tisch School for the Arts, New York University. She has published and spoken extensively on intellectual property issues affecting cultural heritage. Her most recent publication, “The WIPO Guide on Managing Intellectual Property for Museums”, published by the World Intellectual Property Organization in 2007, is available on-line and in print in Spanish, English and French.